En langue basque, MAMU signifie gros insecte, et MAMUKA définit un jeu d’enfants simple qui consiste à jouer à plusieurs, au travers d’actions comme se cacher et apparaître.
Ici, Pantxika Telleria s’inspire de l’univers tapi de la forêt et de ses habitants. En prenant le temps d’observer et surtout d’écouter, on redécouvre que tous les recoins regorgent de vie. Visible ou pas, statique ou en mouvement, une multitude de créatures se promène, grimpe, vole, se cache ou s’enfouit ; Et tel un promeneur, ces êtres se laissent guider par leur instinct grâce aux couleurs, aux senteurs de la terre, et à l’inlassable changement de saisons.
Le duo dansant devient alors un seul corps, tour à tour racine, végétal, ou insecte. Mamuka met en scène de manière ludique l’équivoque, l’irréel aussi, en lien avec le son, les perspectives et les lumières. Dérouter les sens pour percevoir la nature différemment.
L’œuvre invite les enfants curieux à aller explorer ce microcosme aussi secret que fascinant, parfois souterrain et toujours riche de surprises. Avec poésie et amusement, le moindre mouvement devient une danse aérienne, une gestuelle imaginaire ayant pour cadre une aire de jeu organique infinie.
Mamuka fait honneur à fragilité de la nature, en sensibilisant le jeune public aux espaces naturels qui nous entourent, afin qu’ils sachent les apprécier et qu’ils en prennent soin.